Le blog publie un essai de 1943 : « La lumière intérieure est l’illumination la plus terne »
Lukács s’est toujours préoccupé des problèmes d’idéologies. Celles-ci sont largement déterminées par les conditions sociales, par les luttes de classes, et c’est ainsi qu’on peut parler de « conscience de classe ». Mais quel est le siège d’une idéologie ? Un groupe social, une classe, une nation, ne sont pas des entités dotées d’une « conscience » transcendant les individus qui les composent, ces derniers ne sont pas les cellules d’un être qui les dépasse. Le siège de la conscience, c’est le cerveau de l’individu. Les actions de groupe sont la résultante des actions individuelles, chaque membre du groupe ayant sa propre morale ses propres motivations pour y participer, motivations naturellement influencées par l’entou-rage.
Lukács s’intéresse ici à l’état d’esprit de la jeunesse intellectuelle allemande en partant de l’analyse du journal intime d’un soldat allemand tombé sur le front russe.
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