Le blog publie un essai de 1963 : Minna von Barnhelm
Petite comédie, plaisante, mais sans plus. Gentil marivaudage. C’est ce qu’on pourrait conclure d’une lecture superficielle, inattentive, de la comédie de Lessing Minna von Barnhelm, pour autant qu’il y ait encore des lecteurs de ce dramaturge de l’Aufklärung.
Mais le regard de Lukács, appuyé sur son immense culture philosophique, littéraire, musicale, est autrement plus perspicace. Il y voit la dialectique de l’éthique humaine, individuelle et de la rigueur stoïcienne. N’oublions pas qu’à cette époque, Lukács nourrit le projet qui devait couronner son œuvre philosophique, celui d’une grande éthique, qui n’a pas pu voir le jour. Il y décèle aussi une parenté idéologique et musicale avec Mozart.
Un texte difficile, exigeant, mais ô combien passionnant.
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