Guillaume Fondu commente le troisième chapitre de l'esthétique.
Guillaume fondu poursuit ici l'analyse de l'Esthétique de Lukács, avec le troisième chapitre.
Guillaume fondu poursuit ici l'analyse de l'Esthétique de Lukács, avec le troisième chapitre.
Le roman Abschied (Adieu) a été écrit en 1940, alors que Johannes Becher vivait en exil en Union Soviétique. C’est un roman autobiographique.
Il n’en existe pas de traduction française.
Ce livre a connu de multiples éditions, la première à Moscou, международная книга (le livre international), 1940, puis à Berlin, Aufbau Verlag, 1945.
Pourquoi s’intéresser à la recension par Lukács d’un livre d’un auteur inconnu en France puisqu’aucun de ses livres n’a été traduit ? C’est qu’il s’agit à nouveau pour Lukács d’exprimer ses vues en matière artistique.
En soulignant la multiplicité des influences qui d’exercent dans le processus d’éducation de l’individu, il refuse tout schématisme mécaniste dans la détermination sociale, et égratigne au passage les « écrivains progressistes » qui y succombent. Le héros n’est pas un surhomme idéal, mais un être humain avec ses qualités et ses défauts, son courage et sa lâcheté, sa versatilité. Et seul le roman permet d’accéder à la connaissance de ces psychismes individuels qui constituent un peuple, une nation, une classe.
Il revient dans ce texte sur des thèmes déjà abordés dans Reportage ou figuration.(1932) et Raconter ou décrire (1936).
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http://amisgeorglukacs.org/2024/03/georg-lukacs-johannes-r.becher-abschied-1941.html
L'œuvre de l'écrivain allemand Arnold Zweig (1887-1968) est largement méconnue en France. Des 4 romans du cycle romanesque consacré à la guerre de 1914, dont Lukács nous propose ici la recension, seuls 2 ont été traduits en français, et ne sont disponibles que sur le marché de l'occasion.
On lira cependant avec intérêt ce texte qui est une nouvelle fois, pour Lukács, l'occasion d'exposer ses vues en matière de littérature. Il insiste sur le rôle que joue celle-ci : en figurant la vie de manière réaliste, elle entre en contact avec les expériences vécues par le lecteur, et lui donne accès à des vérités sur la vie sociale, jusqu’alors incomprises, rend en lui conscient ce qui n'était jusqu'alors qu'inconscient.
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