Le blog publie un article de 1918 : Simmel
Lire l'article dans les pages du blog :
http://amisgeorglukacs.org/2024/05/georg-lukacs-en-souvenir-de-georg-simmel.html
Lire l'article dans les pages du blog :
http://amisgeorglukacs.org/2024/05/georg-lukacs-en-souvenir-de-georg-simmel.html
Ce texte est paru dans
Actuel Marx, n°10. 1991.
Éthique et Politique, pp.81-96
Lire dans les pages du blog :
http://amisgeorglukacs.org/2024/05/nicolas-tertulian-le-grand-projet-de-l-ethique.html
Nous sommes en 1942. Depuis le 22 juin 1941, les troupes allemandes et leurs alliés, après avoir conquis toute l’Europe, envahissent l’Union Soviétique.
Après avoir été arrêté quelques semaines par le Nkvd, fin juin 1941, sur une dénonciation mensongère, et libéré sur une intervention de Dimitrov, Lukács a été évacué à Tachkent, en Ouzbékistan.
Mais des faits nouveaux viennent de se produire : l’agression japonaise à Pearl Harbour a provoqué l’entrée en guerre des États-Unis. L’agression allemande marque le pas devant Léningrad, Moscou, Rostov.
Il devient clair que la guerre devenue mondiale est une guerre de civilisation entre la barbarie fasciste et la liberté, et que le facteur humain, moral y sera en dernière instance décisif.
Même si, comme l’enseigne le marxisme et comme Lukács le rappelle à la toute fin du texte, la démocratie bourgeoise est aussi une dictature de la bourgeoisie, tandis que la dictature du prolétariat développe une nouvelle forme de démocratie, on doit distinguer l’obéissance aveugle, la soumission irréfléchie qui caractérise les autocraties, de la solidarité avec le système de gouvernement propre aux démocraties.
On est frappé, en pensant à l’agression de la Russie contre l’Ukraine, par l’actualité des remarques relatives à la capacité rapide de décision et d’action des États autoritaires qui ne doivent leurs succès initiaux qu’à la vertu de la guerre-éclair, et la lenteur hésitante des puissances démocratiques.
Lire l'essai dans les pages du blog :
Il s’agit du discours lors de la remise du prix Goethe de la ville de Francfort (28 août 1970).
Lire le texte dans les "pages" du blog :
http://amisgeorglukacs.org/2024/05/georg-lukacs-marx-et-goethe-1970.html
Georg Lukács, que Ernst Bloch avait très tôt qualifié de « génie absolu de la morale » s’est tout au long de sa vie préoccupé de problèmes d’éthique, et il avait encore, dans les dernières années de sa vie, l’intention d’écrire une Éthique. Sa dernière grande œuvre, L’Ontologie de l’être social, était d’ailleurs à l’origine conçue comme une introduction à l’Éthique qu’il n’aura pas eu le temps d’écrire. Les archives Lukács en ont toutefois publié les notes préliminaires sous le titre Versuche zu einer Ethik.
Le texte reproduit ici, rédigé sans doute autour de 1950, en tout cas postérieurement aux proclamations des Républiques populaires en Europe centrale et en Chine, esquisse les lignes fondamentales de ce qu’avec opiniâtreté, il conçoit comme une éthique marxiste de la responsabilité.
On peut toutefois s’interroger sur le titre La responsabilité du Philosophe. Le texte laisse entendre dans la première page qu’il va répondre à cette question, mais la fin ne satisfait pas notre attente. Il s’agit davantage d’une philosophie de la responsabilité, appliquée dans la toute fin à la situation concrète du début de la guerre froide entre l’occident et le camp socialiste uni autour de l’Union Soviétique.
Lire l'article dans les pages du blog :