Après la polémique autour des Thèses Blum et plus de dix ans d’activité au sein du mouvement communiste, marqués par la publication de nombreux essais politiques, Lukács se retire de la politique active pour se consacrer à la théorie, et particulièrement à l’esthétique.
Les deux articles présentés concernent les deux premiers romans de Willi Bredel, l’un en novembre 1931, l’autre un peu plus tard en réponse à un article de Gotsche.
Maschinen-fabrik N.&K. (1930) décrit simple-ment une usine et les luttes de classes qui s’y déroulent. Le deuxième roman s’intitule : Die Rosenhofstraße, (1931), une rue du quartier ouvrier d’Eimsbüttel, à Hambourg.
On trouve ici dans la critique des romans de Bredel les premiers linéaments des thèmes constitutifs de son esthétique, que l’on retrouvera dans Reportage ou figuration, Raconter ou décrire, à savoir que la forme est toujours la forme d’un contenu déterminé.
Mais derrière toute divergence en matière d’esthétique, n’y a-t-il pas toujours un fondement philosophique, ontologique ? Se fonde-t-on sur la dialectique matérialiste, ou sur la spontanéité qui implique au fond une relation de causalité matérialiste vulgaire, univoque, entre la réalité et la conscience populaire ?
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http://amisgeorglukacs.org/2024/09/georg-lukacs-les-romans-de-willi-bredel-1931-1932.html