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Le blog publie un article de 1939 : La marche de Radetzky

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Voici un texte rare. Il a été publié pour la première fois en russe dans la revue Literaturnaïa Gazeta, à Moscou, le 15 août 1939.
Il s'agit de la recension du célèbre roman  la Marche de Radetzky , de Joseph Roth, né dans une famille juive de Galicie, avec lequel
Lukács partage l'appartenance à une minorité ethnique de l'empire austro-hongrois. 


Lire l'article dans les pages du blog : 
http://amisgeorglukacs.org/2024/12/georg-lukacs-la-marche-de-radetzky-1939.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie une série d'articles de 1932 sur Goethe

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Georg Lukács vouait une grande admiration à Goethe  dont il avait le buste sur son bureau à Budapest. On trouve dans son œuvre d’innombrables références à Goethe. Cette série d’articles de 1932, alors que l’on célèbre le 100ème anniversaire de la mort de l’écrivain, fait entendre une tonalité assez différente, sans doute en réaction à la présentation qu’en fait la presse bourgeoise. Lukács y dénonce à la fois la falsification et les défauts de Goethe. Ces articles posent un jalon dans l’évolution de la pensée de Lukács, et doivent, comme toujours, être replacés dans leur contexte, en l’occurrence le Berlin de la crise sociale et politique qui voit la montée du nazisme, et la stratégie « classe contre classe » du mouvement communiste

Lire les articles dans les "pages" du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2024/12/georg-lukacs-goethe-1932.html
 

Publié dans Textes de Lukacs

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Colloque « Histoire et conscience de classe, un siècle après »

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Comité d’organisation : Alix Bouffard (CRePhAC, Université de Strasbourg), Alexandre Feron (ISJPS/PhiCo/ExeCo Paris 1), Franck Fischbach (Hiphimo, Paris 1), Katia Genel (Sophiapol/Nanterre), Frédéric Monferrand (ISJPS/PhiCo/NoSoPhi, Paris 1).

Lieu : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, salle 216.

Dates : mercredi 18 et jeudi 19 décembre 2024

Présentation du colloque :

Publié en 1923, Histoire et conscience de classe de Georg Lukács s’est imposé comme l’un des grands livres de philosophie sociale et politique du xxe siècle. Non seulement Lukács y réévalue l’ancrage philosophique d’un marxisme qu’il arrache aux formules dogmatiques de la Seconde Internationale en faisait dialoguer l’œuvre de Marx aussi bien avec la philosophie allemande classique (Kant, Fichte, Hegel) qu’avec d’autres courants intellectuels de son temps (néokantisme, sociologie allemande, austro-marxisme), mais il le fait en outre dans une perspective résolument politique, pour élargir et approfondir l’horizon ouvert par la révolution d’Octobre en Russie. Si le marxisme est redéfini par Lukács comme une méthode de connaissance de la société et de l’histoire, il est aussi et surtout une philosophie de l’agir révolutionnaire, ce qui implique à la fois la formulation d’un diagnostic sur le présent historique (critique de la réification) et l’identification des conditions sociales et organisationnelles sous lesquelles un dépassement de la réification est possible (théorie de la révolution).

Cette orientation indissociablement philosophique et politique explique la singulière réception d’Histoire et conscience de classe. Conçu comme un prolongement théorique et réflexif de la révolution d’Octobre, l’ouvrage est pourtant immédiatement dénoncé par le Komintern comme une déviation idéaliste, avant d’être érigé en figure du « marxisme occidental » (Perry Anderson). Il irrigue ainsi une grande partie des marxismes hétérodoxes du xxe siècle, de l’école de Francfort à la phénoménologie existentielle en passant par Socialisme ou Barbarie puis l’Internationale Situationniste en France, l’école de Budapest en Hongrie, le groupe Praxis en Yougoslavie ou l’opéraïsme en Italie.

C’est à cette singularité qu’entend rendre justice ce colloque organisé pour le centenaire d’Histoire et conscience de classe, en abordant l’ouvrage selon le triple point de vue de son contexte d’élaboration, de sa réception et de ses actualisations contemporaines.

Programme

Mercredi 18 décembre

8h45: accueil et ouverture du colloque

9h-10h30:

Rüdiger Danneman : Georg Lukács’ Plan for an Institute for Historical Materialism in 1919 and 1923

Karl Lauschke : La genèse de l’essai sur la réification

10h45-12h15 :

Jean Quétier : D’où vient le « hiatus » fichtéen ? Ce qu’Histoire et conscience de classe doit à Emil Lask

Chiara Collamati : La naturalisation de la forme. Retour sur l’essence anhistorique de la pensée bourgeoise

14h-15h30

Andrea Cavazzini : Lukács avant Histoire et conscience de classe. Jalons pour une généalogie du marxisme occidental.

Camilla Brenni : L'idéalisme organisateur de Lukács, la rencontre Hegel-Lénine dans Histoire et conscience de classe.

15h45-18h

Louis Carré : Inactualités de l’utopie et du prolétariat. Retour sur un débat centenaire entre Lukács et Bloch

Laurie Haffas : La lecture d’Histoire et conscience de classe par Siegfried Kracauer : un jalon (critique) du marxisme minoritaire-juif 

Andrew Feenberg : La réification comme fétiche et comme signification

Jeudi 19 décembre

9h-10h30 :

Alix Bouffard : Retraduire Histoire et conscience de classe

Vincent Chanson : Histoire et conscience de classe, critique de la vie quotidienne et constellation « Arguments » : un « marxisme occidental » en France ?

10h45-12h15 :

Alexis Piat : Totalité et prolétariat. Sur la postérité d’Histoire et conscience de classe dans la « Critique de la valeur »

Matteo Polleri : Histoire et subjectivation de classe : un Lukács foucaldien ? Antonio Negri lecteur d’Histoire et conscience de classe

14h-15h30 :

Stéphanie Roza : De la réification à la manipulation: histoire d'une évolution conceptuelle

Yohann Douet : Pour une théorie lukacsienne du fascisme

15h45-18h :

Alexis Cukier  : Quelle réactualisation écomarxiste d’Histoire et conscience de classe ? Réification, nature et capitalisme vert

Erwan Sommerer : Lukács contre l’hétérosexisme et le cissexisme ? L’apport du matérialisme queer au débat actuel sur la « politique de l’identité »

Jonathan Daudey : Exproprier les mémoires : le concept de réification à l’épreuve des enjeux postcoloniaux.

 

L'administrateur de ce blog ne cautionne en aucune façon l'intervention intitulée : "Lukács contre l’hétérosexisme et le cissexisme ? L’apport du matérialisme queer au débat actuel sur la « politique de l’identité »." Il est clair que Lukács n'a rien à voir avec les absurdités woke, et que l'expression "matérialisme queer" n'aurait eu aucun sens pour lui qui se réclamait du matérialisme dialectique et historique, et combattait le matérialisme vulgaire.

Publié dans Actualité

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Le blog publie un article de 1950 : Kazakévitch, Le printemps sur l’Oder.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Voici un texte intéressant. Il figure dans les deux premières éditions du recueil Le réalisme russe dans la littérature mondiale chez Aufbau Verlag, Berlin, 1952, où il occupe les pages 511 à 541, mais Lukács l'a retiré de l'édition du tome 5 des Œuvres chez Luchterhand, le considérant comme "raté".
Raté ? Mais pourquoi donc ? C’est ce que nous invitons le lecteur à découvrir par lui-même. Peut-être Lukács a-t-il pris conscience, notamment au travers des événements survenus depuis, que la réalité soviétique n’était pas telle que l’on voudrait qu’elle soit, et que les caractéristiques qu’il lui attribue sont en fait celles dont il rêve pour elle. Quoi qu’il en soit, au-delà d’être une recension du livre de
Kazakévitch, ce texte est à nouveau pour Lukács l’occasion de rappeler ses conceptions en matière de littérature réaliste socialiste, implicitement différentes des conceptions jdanoviennes.

Lire l'article dans les "pages" du blog : 
http://amisgeorglukacs.org/2024/12/georg-lukacs-kazakevitch-le-printemps-sur-l-oder-1950.html

Publié dans Textes de Lukacs

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