Parution dans la Revue Europe d'un cahier Lukács.
Guillaume Fondu est agrégé de philosophie, il enseigne à l'université de Rennes. Il est le relecteur de la traduction de l'esthétique publiée par les éditions critiques.
Comme vous avez pu le constater ces derniers jours, votre traducteur, une fois achevées ses grandes traductions de l’esthétique et de l’ontologie, s’est lancé dans la traduction d’essais politiques, textes courts de quelques pages, dont l’intérêt est essentiellement historique. On y retrouve à la fois l’exaltation révolutionnaire du jeune commissaire du peuple de la République Hongroise des conseils, sa foi inébranlable dans la victoire imminente de la révolution mondiale sur un capitalisme ruiné et déconsidéré par la guerre mondiale, la vocation messianique qu’il attribue au prolétariat pour la mener, l’importance qu’il accorde à la conscience de classe qui se forge dans la lutte. Mais on y trouve aussi des constantes de sa pensée : l’indispensable liaison de la théorie et de la pratique, et l’éthique qui motive toute action.
Lire l'article :
http://amisgeorglukacs.org/2022/02/georg-lukacs-l-unite-authentique-1919.html
Cet ouvrage se donne comme tâche une lecture de la troisième - et finale - partie du fameux essai de Georg Lukács, La réification et la conscience du prolétariat (1923) qui concerne le point de vue matérialiste, dialectique et révolutionnaire de la classe ouvrière sur l'être social-historique réifié de la société bourgeoise/capitaliste moderne. Pour autant, cette analyse du propos lukácsien, qui a marqué la pensée marxiste et la théorie critique durant le 20e siècle, s'attache plus particulièrement à un examen de la place de la notion de processus dans la partie de l'essai, intitulée Le point de vue du prolétariat. Comment Lukács conçoit l'être social et l'histoire comme processus et processualité, bien qu'il ne produise pas une théorie concrète et achevée de ces deux notions ? Notre tâche sera ainsi de lire ce texte à travers le prisme du concept de processus.
On nous signale la parution d'un ouvrage du philosophe grec
Nikos Foufas
La critique de la réification dans la pensée du jeune Lukács.
Éditeur : Ήτορ, Athènes. 160 p.
Le texte de la quatrième de couverture dit :
La présente recherche se concentre sur le concept de réification dans la pensée du jeune Lukács, dès sa période pré-marxiste, ainsi que sur une analyse approfondie du premier chapitre de son fameux essai "La réification et la conscience du prolétariat", texte central de son livre Histoire et conscience de classe (1923). En quoi consiste la réification qui, selon le désormais marxiste Lukács, est l'élément le plus fondamental de la totalité concrète du capitalisme ? En quoi consiste ce processus qui limite les relations des êtres humains ? Comment dans le royaume de la structure marchande, de la valeur d'échange et du calcul, les individus arrivent à percevoir comme uniquement réel le reifié et que seul le reifié est réel ?
Nikos Foufas est l'auteur de plusieurs livres écrits en français, parus chez L'Harmattan. Il enseigne la philosophie sociale dans l'Université des sciences politiques et sociales de Panteion à Athènes. Il s'intéresse principalement à la pensée de Hegel, de Marx et de Lukács.
https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=31092
La Revue Internationale de Philosophie publie son numéro 288 (2/2019) consacré à György Lukács et le Roman.
Ont participé à ce volume : J. Bessiere, V. Charbonnier, M. Fusillo, G. Gillespie, T. Seregi, D. Szolláth et S.Thorel.
Un lecteur du blog des amis de Georg Lukács nous fait parvenir cette traduction de notes de la CIA le concernant :