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Le blog publie la préface au tome 6 des œuvres complètes.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

 

Le tome 6 des œuvres complètes [Probleme des Realismus iii.] est en grande partie constitué du Roman Historique. Sa préface de décembre 1964 est intéressante dans la mesure où Lukács, dans les dernières années de sa vie, alors qu’il vient d’achever son ouvrage majeur sur La spécificité de la sphère esthétique, y pose un regard rétrospectif sur son œuvre de théoricien et de critique de la littérature, ici à propos d’essais écrits souvent jusqu’à 30 ans auparavant.

C’est le lieu de s’interroger sur l’historicité de la littérature, et sur la survivance, réelle ou supposée, du romantisme.

Lire le texte dans les "pages" du blog.

https://amisgeorglukacs.org/2025/03/georg-lukacs-preface-au-tome-6-des-oeuvres.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie les préfaces aux essais sur le réalisme russe dans la littérature mondiale.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

De même que l’abjection du fascisme hitlérien n’a pas pu effacer la grandeur de la philosophie et de la littérature allemande, de même la barbarie et la brutalité de l’agression du régime impérialiste de Poutine contre l’Ukraine ne doivent pas faire oublier la grandeur passée de la littérature russe qu’illustrent les essais de Georg Lukácssur Le réalisme russe dans la littérature mondiale. Condamner sans réserve le régime fasciste et maffieux de Poutine, ce n’est en rien de la « russophobie ». Bien au contraire. C’est manifester un respect véritable de la nature profonde du peuple russe, dans ses expressions littéraires et artistiques.

Lukács rappelle ici la méthodologie d’approche des œuvres littéraires : les aborder pour ce qu’elles sont objectivement, indépendamment des options idéologiques subjectives de leurs auteurs.

Les deux premières éditions de ce livre étaient consacrées pour l’essentiel au réalisme critique russe du xixème siècle, et se concluaient par les articles sur Gorki. En 1949 se déclenche le « débat Rudas » où l’on reproche à Lukács, sur le plan littéraire, de privilégier la littérature bourgeoise et de ne pas apprécier la littérature soviétique à sa juste valeur.

Aussi la troisième édition comporte-t-elle, en plus d’un ajout de trois essais sur le réalisme critique : Pouchkine (1949 & 1947), Le roman de Tchernychevski Que Faire ? (1948), sept essais sur la littérature soviétique : Fadeïev La défaite (1951) Virta Solitude (1949), Cholokhov, Le Don Paisible (1949) Makarenko, le chemin de la vie (1951), Cholokhov, Terres défrichées (1951), Beck, la Chaussée de Volokolamsk (1949). Kazakévitch, Le printemps sur l’Oder (1950).

Lire les préfaces dans les "pages" du blog :

https://amisgeorglukacs.org/2025/02/georg-lukacs-prefaces-aux-essais-sur-le-realisme-russe-dans-la-litterature-mondiale.html

 

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un article de 1932 : Critique de la théorie de la littérature de Lassalle

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Voici un texte d’une haute tenue théorique. La scission du mouvement ouvrier s’est effectuée sur la base du rejet de la guerre impérialiste de 1914-1918, davantage que sur des bases idéologiques. L’affirmation du marxisme-léninisme comme doctrine du mouvement communiste international est en cours de consolidation. Aussi l’élimination des résidus de la social-démocratie et donc du Lassallisme est-elle, en 1932, alors que la scission date d’une douzaine d’années, une tâche essentielle du mouvement communiste. Cette tâche est d’autant plus importante en Allemagne que l’un des fondateurs du KPD, Franz Mehring (1846-1919), historien respecté du mouvement ouvrier et figure centrale de la socialdémocratie, n’a jamais véritablement rompu avec le Lassallisme.

Lire l'article dans les "pages" du blog :

https://amisgeorglukacs.org/2025/01/georg-lukacs-critique-de-la-theorie-de-la-litterature-de-lassalle-1932.html  

 

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Le blog publie un article de 1930 : Cholokhov, le deuxième tome du "Don Paisible"

Publié le par Jean-Pierre Morbois

On connaissait de Lukács l’essai de 1949, Cholokhov, Le Don Paisible, Épos de la guerre civile en pays cosaque, qui figure dans le tome 5 des Œuvres : Probleme des Realismus ii, Der russische Realismus in der Weltliteratur, Luchterhand, 1964, pp. 378-415.

Nous ajoutons en annexe, dans la même "page", un petit texte  publié en 1930 à l’occasion de la parution en Allemagne du deuxième tome du Don Paisible (Lukács vit alors à Berlin). 

Il est d’une tonalité différente, critique. Si Lukacs reconnait les éminentes qualités littéraires de Mikhaïl Cholokhov, y compris par rapport à la grande majorité de la littérature bourgeoise, il est intéressant de constater l’évolution de ton entre la critique sur le fond, souvent sévère, de 1930, et les louanges de 1949.

http://amisgeorglukacs.org/2022/12/georg-lukacs-cholokhov-le-don-paisible-1949.html

 

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un article de 1925 : Jókai.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Ce petit texte a été écrit par Lukács à l'occasion du 100ème anniversaire de la naissance de Mór Jókai, un écrivain certes peu connu en France, mais considéré comme l'un des plus grands romanciers hongrois. Jókai est un nationaliste hongrois modéré, pacifiste, partisan du compromis austro-hongrois de 1867. Mais Lukács lui reconnait une qualité narrative particulière.

Lire l'article dans les "pages" du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2025/01/georg-lukacs-jokai-1925.html 

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Le blog publie deux articles de 1930 et 1931 sur Ilya Ehrenbourg

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Ilya Ehrenbourg est surtout connu pour ses deux grandes œuvres magistrales, La Chute de Paris, et La Tempête, vastes fresques issues de ses expériences de vie à Paris, où il fut correspondant des Izvestia, et où il montre une fine connaissance de la société française, et de journaliste sur le front pendant la guerre. Il jouera à cette époque un rôle important pour la propagande soviétique.

Mais en 1930, cet intellectuel cosmopolite est déjà un auteur prolifique. 

Lukács lui consacre deux articles où, après avoir loué les grandes capacités littéraires d’Ehrenbourg, il se livre à une critique en règle de ses Œuvres. Lukács vit alors à Berlin, à une époque où le mouvement communiste  connait un certain repli sur soi sectaire. Cela marque le ton de ses articles, émaillé de qualificatifs injurieux. Lukács est souvent plus tolérant, plus prompt à souligner les aspects positifs que négatifs.

Lire l'article dans les "pages" du blog :


http://amisgeorglukacs.org/2025/01/georg-lukacs-ilya-ehrenbourg-1930-1931.html


 

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Le blog publie un article de 1931 : Sur les archives Dostoïevski

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Après avoir discuté de l’intérêt pour les marxistes de la philologie, c’est-à-dire de l’étude critique de textes, par l'histoire, par la comparaison systématique des manuscrits ou des éditions, et avoir contredit Franz Mehring sur ce point, Lukács étudie ici les contradictions de la personnalité de Dostoïevski, en rapport avec sa situation de classe, et montre leurs reflets dans son œuvre. Cet article représente cependant, comme l’illustrent quelques citations d’avant et après 1931, une parenthèse dans l’appréciation de Lukács sur Dostoïevski. Il a en effet une tonalité toute différente, puisqu’il insiste sur les aspects réactionnaires de la pensée de Dostoïevski, et lui promet même une disparition à terme de sa renommée mondiale.

Lire l'article dans les "pages" du blog.

http://amisgeorglukacs.org/2025/01/georg-lukacs-sur-les-archives-dostoievski-1931.html

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Le blog publie un article de 1939 : La marche de Radetzky

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Voici un texte rare. Il a été publié pour la première fois en russe dans la revue Literaturnaïa Gazeta, à Moscou, le 15 août 1939.
Il s'agit de la recension du célèbre roman  la Marche de Radetzky , de Joseph Roth, né dans une famille juive de Galicie, avec lequel
Lukács partage l'appartenance à une minorité ethnique de l'empire austro-hongrois. 


Lire l'article dans les pages du blog : 
http://amisgeorglukacs.org/2024/12/georg-lukacs-la-marche-de-radetzky-1939.html

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Le blog publie une série d'articles de 1932 sur Goethe

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Georg Lukács vouait une grande admiration à Goethe  dont il avait le buste sur son bureau à Budapest. On trouve dans son œuvre d’innombrables références à Goethe. Cette série d’articles de 1932, alors que l’on célèbre le 100ème anniversaire de la mort de l’écrivain, fait entendre une tonalité assez différente, sans doute en réaction à la présentation qu’en fait la presse bourgeoise. Lukács y dénonce à la fois la falsification et les défauts de Goethe. Ces articles posent un jalon dans l’évolution de la pensée de Lukács, et doivent, comme toujours, être replacés dans leur contexte, en l’occurrence le Berlin de la crise sociale et politique qui voit la montée du nazisme, et la stratégie « classe contre classe » du mouvement communiste

Lire les articles dans les "pages" du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2024/12/georg-lukacs-goethe-1932.html
 

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Colloque « Histoire et conscience de classe, un siècle après »

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Comité d’organisation : Alix Bouffard (CRePhAC, Université de Strasbourg), Alexandre Feron (ISJPS/PhiCo/ExeCo Paris 1), Franck Fischbach (Hiphimo, Paris 1), Katia Genel (Sophiapol/Nanterre), Frédéric Monferrand (ISJPS/PhiCo/NoSoPhi, Paris 1).

Lieu : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, salle 216.

Dates : mercredi 18 et jeudi 19 décembre 2024

Présentation du colloque :

Publié en 1923, Histoire et conscience de classe de Georg Lukács s’est imposé comme l’un des grands livres de philosophie sociale et politique du xxe siècle. Non seulement Lukács y réévalue l’ancrage philosophique d’un marxisme qu’il arrache aux formules dogmatiques de la Seconde Internationale en faisait dialoguer l’œuvre de Marx aussi bien avec la philosophie allemande classique (Kant, Fichte, Hegel) qu’avec d’autres courants intellectuels de son temps (néokantisme, sociologie allemande, austro-marxisme), mais il le fait en outre dans une perspective résolument politique, pour élargir et approfondir l’horizon ouvert par la révolution d’Octobre en Russie. Si le marxisme est redéfini par Lukács comme une méthode de connaissance de la société et de l’histoire, il est aussi et surtout une philosophie de l’agir révolutionnaire, ce qui implique à la fois la formulation d’un diagnostic sur le présent historique (critique de la réification) et l’identification des conditions sociales et organisationnelles sous lesquelles un dépassement de la réification est possible (théorie de la révolution).

Cette orientation indissociablement philosophique et politique explique la singulière réception d’Histoire et conscience de classe. Conçu comme un prolongement théorique et réflexif de la révolution d’Octobre, l’ouvrage est pourtant immédiatement dénoncé par le Komintern comme une déviation idéaliste, avant d’être érigé en figure du « marxisme occidental » (Perry Anderson). Il irrigue ainsi une grande partie des marxismes hétérodoxes du xxe siècle, de l’école de Francfort à la phénoménologie existentielle en passant par Socialisme ou Barbarie puis l’Internationale Situationniste en France, l’école de Budapest en Hongrie, le groupe Praxis en Yougoslavie ou l’opéraïsme en Italie.

C’est à cette singularité qu’entend rendre justice ce colloque organisé pour le centenaire d’Histoire et conscience de classe, en abordant l’ouvrage selon le triple point de vue de son contexte d’élaboration, de sa réception et de ses actualisations contemporaines.

Programme

Mercredi 18 décembre

8h45: accueil et ouverture du colloque

9h-10h30:

Rüdiger Danneman : Georg Lukács’ Plan for an Institute for Historical Materialism in 1919 and 1923

Karl Lauschke : La genèse de l’essai sur la réification

10h45-12h15 :

Jean Quétier : D’où vient le « hiatus » fichtéen ? Ce qu’Histoire et conscience de classe doit à Emil Lask

Chiara Collamati : La naturalisation de la forme. Retour sur l’essence anhistorique de la pensée bourgeoise

14h-15h30

Andrea Cavazzini : Lukács avant Histoire et conscience de classe. Jalons pour une généalogie du marxisme occidental.

Camilla Brenni : L'idéalisme organisateur de Lukács, la rencontre Hegel-Lénine dans Histoire et conscience de classe.

15h45-18h

Louis Carré : Inactualités de l’utopie et du prolétariat. Retour sur un débat centenaire entre Lukács et Bloch

Laurie Haffas : La lecture d’Histoire et conscience de classe par Siegfried Kracauer : un jalon (critique) du marxisme minoritaire-juif 

Andrew Feenberg : La réification comme fétiche et comme signification

Jeudi 19 décembre

9h-10h30 :

Alix Bouffard : Retraduire Histoire et conscience de classe

Vincent Chanson : Histoire et conscience de classe, critique de la vie quotidienne et constellation « Arguments » : un « marxisme occidental » en France ?

10h45-12h15 :

Alexis Piat : Totalité et prolétariat. Sur la postérité d’Histoire et conscience de classe dans la « Critique de la valeur »

Matteo Polleri : Histoire et subjectivation de classe : un Lukács foucaldien ? Antonio Negri lecteur d’Histoire et conscience de classe

14h-15h30 :

Stéphanie Roza : De la réification à la manipulation: histoire d'une évolution conceptuelle

Yohann Douet : Pour une théorie lukacsienne du fascisme

15h45-18h :

Alexis Cukier  : Quelle réactualisation écomarxiste d’Histoire et conscience de classe ? Réification, nature et capitalisme vert

Erwan Sommerer : Lukács contre l’hétérosexisme et le cissexisme ? L’apport du matérialisme queer au débat actuel sur la « politique de l’identité »

Jonathan Daudey : Exproprier les mémoires : le concept de réification à l’épreuve des enjeux postcoloniaux.

 

L'administrateur de ce blog ne cautionne en aucune façon l'intervention intitulée : "Lukács contre l’hétérosexisme et le cissexisme ? L’apport du matérialisme queer au débat actuel sur la « politique de l’identité »." Il est clair que Lukács n'a rien à voir avec les absurdités woke, et que l'expression "matérialisme queer" n'aurait eu aucun sens pour lui qui se réclamait du matérialisme dialectique et historique, et combattait le matérialisme vulgaire.

Publié dans Actualité

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