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Le blog publie un entretien de 1968 : tous les dogmatiques sont des défaitistes.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

1968 : à l’époque où Lukács, âgé de 83 ans, qui travaille alors à son Ontologie de l’être social, donne cet interview, le mouvement communiste international est en crise, avec l’apparition au grand jour des divergences sino-soviétiques, et avec lui c’est le marxisme lui-même, dont il est la doctrine officielle, qui est en crise. De cette crise, Lukács espère que sortira un renouveau, un développement du marxisme, qui ne soit ni une révision, ni un ajout d’ingrédients étrangers. On constate en effet à cette époque à une effervescence intellectuelle qui débouchera sur les événements de 1968.

Déjà, en 1957, il écrivait : « Le révisionnisme, – c'est-à-dire le plus grave danger qui menace aujourd’hui le marxisme – ne peut être combattu efficacement si l’on ne soumet d’abord le dogmatisme à une vigoureuse critique, tout ensemble théorique et pratique. » 

Mais Lukács est à l’époque un homme seul, dont la voix ne porte guère. Le temps a passé. Le monde a bien changé en 60 ans. Le « camp socialiste » a disparu. Le marxisme semble bien oublié. Et pourtant !

Lire l'entretien dans les "pages" du blog : 

http://amisgeorglukacs.org/2024/10/georg-lukacs-tous-les-dogmatiques-sont-des-defaitistes-1968.html

 
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Le blog publie un essai de 1964 : Sur un aspect de l’actualité de Shakespeare.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Lukács s’est passionné dès son plus jeune âge pour le théâtre, participant à 19 ans à la fondation de la compagnie Thália. Quelques années plus tard, il publie un livre, épais de 550 pages, consacré à L’Histoire de l’évolution du drame moderne. (Werke tome 15).
Plus de 50 ans après, voici un texte très court : (5 pages en annexe du tome 6 des
Werke), très dense, difficile à traduire et à comprendre, contemporain de la parution de l’Esthétique.
Lire l'essai dans les "pages" du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2024/10/georg-lukacs-sur-un-aspect-de-l-actualite-de-shakespeare-1964.html
 

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie des lettres de jeunesse de Lukacs.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

 Il s'agit de lettres parues dans  L'Homme et la société, n° 43-44, 1977, dont certaines ne figurent pas dans le choix de lettres effectué par Éva Fekete et Éva Karádi pour le recueil Correspondance de jeunesse (1908-1917) de Lukács, Paris, François Maspero, 1981.

Lire cette correspondance dans les "pages" du blog.

http://amisgeorglukacs.org/2024/10/georg-lukacs-correspondance-de-jeunesse-1908-1909.html 

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un essai de 1952 : Don Quichotte.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Le texte de Lukács n’est pas une recension de l’œuvre de Cervantès, mais un exposé de la place que celle-ci occupe dans la littérature mondiale comme pionnier du réalisme critique.

Lire l'article dans les pages du blog : 

http://amisgeorglukacs.org/2024/09/georg-lukacs-don-quichotte-1952.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un texte de 1931 : Les romans de Willi Bredel.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Après la polémique autour des Thèses Blum et plus de dix ans d’activité au sein du mouvement communiste, marqués par la publication de nombreux essais politiques, Lukács se retire de la politique active pour se consacrer à la théorie, et particulièrement à l’esthétique.

Les deux articles présentés concernent les deux premiers romans de Willi Bredel, l’un en novembre 1931, l’autre un peu plus tard en réponse à un article de Gotsche.

Maschinen-fabrik N.&K. (1930) décrit simple-ment une usine et les luttes de classes qui s’y déroulent. Le deuxième roman s’intitule : Die Rosenhofstraße, (1931), une rue du quartier ouvrier d’Eimsbüttel, à Hambourg.

On trouve ici dans la critique des romans de Bredel les premiers linéaments des thèmes constitutifs de son esthétique, que l’on retrouvera dans Reportage ou figuration, Raconter ou décrire, à savoir que la forme est toujours la forme d’un contenu déterminé.

Mais derrière toute divergence en matière d’esthétique, n’y a-t-il pas toujours un fondement philosophique, ontologique ? Se fonde-t-on sur la dialectique matérialiste, ou sur la spontanéité qui implique au fond une relation de causalité matérialiste vulgaire, univoque, entre la réalité et la conscience populaire ?

Lire les articles dans les "pages" du blog.

http://amisgeorglukacs.org/2024/09/georg-lukacs-les-romans-de-willi-bredel-1931-1932.html​​​​​​​

 

 

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un entretien de 1967 au sujet de son amitié avec Johannes R. Becher

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Lukács a connu Becher à Berlin, lorsque d’un et l’autre collaboraient à la Linkskurve et au Rote Fahne, puis en émigration à Moscou.

Après la guerre, il sera de 1954 à sa mort Ministre de la culture de la ddr.

Dans cet entretien de 1967 avec la journaliste Ilse Siebert, Lukács porte un jugement global sur cette amitié, mitigée en raison de leur différence d’attitude face aux « nécessités protocolaires » de l’époque stalinienne.

Lire l'entretien dans les pages du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2024/09/georg-lukacs-une-sorte-d-amitie-johannes-r.becher-entretien-avec-ilse-siebert-1967.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un entretien de 1969 avec Adelbert Reif : Les allemands : une nation au développement tardif ?

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Un entretien n’a pas le statut d’un essai. Les réponses orales sont plus spontanées, et donc moins réfléchies dans le choix de la formulation. Les commentaires sur l’actualité (en l’occurrence, en 1969, les mouvements étudiants qui ont secoué le monde) manquent du nécessaire recul. N’oublions pas que Lukács se définit lui-même comme un théoricien, et pas comme un homme politique.

Alors que dans les années 20, le capitalisme paraissait complètement discrédité, c’est le « socialisme » dans sa version stalinienne qui l’est alors. Lukács nourrit le vain espoir d’un renouveau (mais qu’entend-on finalement par « socialisme » ? Et quand il dit que « le plus mauvais socialisme est préférable au meilleur capitalisme », on peut se poser la question : le plus mauvais socialisme est-il encore du socialisme ?) Il ne voit guère non plus de perspectives positives en occident, même réformistes.

Mais Lukács est avant tout un philosophe (qui travaille alors sur son Ontologie, d’où la brève évocation de sa divergence avec Adorno) et un esthéticien soucieux de l’influence idéologique de la « grande littérature ».

Lire l'entretien dans les "pages" du blog :
http://amisgeorglukacs.org/2024/08/georg-lukacs-les-allemands-une-nation-au-developpement-tardif-entretien-avec-adelbert-reif.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un article de 1928 : Robert Michels Sociologie du parti dans la démocratie moderne.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Il s'agit de la recension de la deuxième édition (1925) d'un livre du sociologue Germano-italien, Robert Michels (1876-1936), qui fut l'ami de Max Weber.
Membre de l'école italienne de sociologie des élites avec Vilfredo Pareto et Gaetano Mosca, il est principalement connu pour avoir formulé la loi d'airain de l'oligarchie selon laquelle tout groupe humain succombe nécessairement à l'emprise de ses leaders.
Dans cette recension, Lukács reproche à Michels, non pas tant l'énumération des faits qui sont, jusqu'à aujourd'hui, d'une vérité criante, mais de supposer des lois éternelles, intemporelles, détachées des réalités sociales de son temps.

Lire l'article dans les pages du blog : 

http://amisgeorglukacs.org/2024/08/georg-lukacs-robert-michels-sociologie-du-parti-dans-la-democratie-moderne.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie deux entretiens de Georg Lukács de 1970

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Ces deux entretiens ont eu lieu l'année précédent le décès de Georg Lukács et ont donc une certaine valeur de testament.

Il s'agit d’un entretien  avec Georg Clos, Kalman Petkovic, James Brener, (Belgrade), auquel l’éditeur des œuvres a donné le titre : Nach Hegel, nichts Neues.

http://amisgeorglukacs.org/2024/08/entretien-avec-des-journalistes-yougoslaves.html   

et d'un entretien avec le journaliste allemand Adelbert Reif.

http://amisgeorglukacs.org/2024/08/georg-lukacs-bilan-de-l-oeuvre-d-une-vie.entretien-avec-adelbert-reif.html

Publié dans Textes de Lukacs

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Le blog publie un texte de 1935 : Le mythe fasciste de la littérature allemande.

Publié le par Jean-Pierre Morbois

Bien qu’il commence par une citation célèbre d’Ernst Jünger, ce texte est une recension du livre de Walther Linden (1895-1943) Aufgaben einer nationalen Literatur-wissenschaft, [Les tâches d’une science nationale de la littérature], Munich, Beck, 1933.

Lukács y dénonce les falsifications de l’histoire et de la littérature par les nazis.

Lire le texte dans les "pages" du blog :

http://amisgeorglukacs.org/2024/08/georg-lukacs-combat-anti-fasciste.le-mythe-fasciste-de-la-litterature-allemande-1935.html

 

 

Publié dans Textes de Lukacs

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